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Reportage : “L’IVG n’est pas un acte anodin”

Le ministère de la Santé, sous l’égide de Marisol Touraine, avait lancé, quarante ans après la loi Veil, en septembre 2015, une campagne pour le droit à l’avortement : “L’IVG, c’est mon droit.” Six mois après, Charlotte d’Ornellas a enquêté auprès de jeunes femmes qui ont connu cette douloureuse épreuve et que les services du ministère avaient, pour certaines, contactées en vue de témoigner. Mais, finalement, le ministère s’était ravisé : ces jeunes femmes n’étaient pas dans la (gauche) ligne du ministère. Un reportage et des témoignages bouleversants.

Une naissance sous Haute Protection

Qui s’abrite auprès du Très-Haut, repose sous la protection du Tout-Puissant. (Psaumes 91 :1)

Je souhaite vous partager comment Dieu agit au-delà de toute limite humaine.

Après de longs mois d’inquiétude durant lesquels les médecins avaient prévenu mes parents des risques de décès pour la mère et l’enfant, je suis née.

Durant la grossesse, ma maman a rencontré des difficultés de santé et a développé une hypertension qui a contraint les médecins à l’hospitaliser au 6ième mois de grossesse afin de surveiller son état et le mien. Les échanges sanguins et placentaires ne se faisaient plus…

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Une naissance sous Haute Protection (suite)

… Les échanges sanguins et placentaires ne se faisaient plus.

Dieu a fidèlement posé sa main et a rassuré mes parents par une promesse jusqu’à mon arrivée, six semaines avant le terme, en bonne santé.

Mon petit poids à la naissance et la prématurité ont causé dans mon corps des dérèglements hormonaux et de sévères problèmes d’eczéma dont Dieu m’a miraculeusement guéri à l’âge de 15ans.

Les spécialistes m’avaient alerté sur les potentiels risques de stérilité liés à mon état de santé. Néanmoins, je restais pleine de foi sur la capacité divine de Dieu pour intervenir et faire naître un enfant, selon sa volonté. Il m’avait depuis la naissance si bien gardée et tellement protégée que je ne pouvais que continuer à lui faire confiance.

Nous nous sommes mariés en juin 2007 et en juillet 2010 notre fils est né.

La grossesse s’est bien déroulée et l’accouchement également malgré les inquiétudes des médecins et un risque d’infection.

Toutefois, les résultats des analyses de sang placentaire ont révélé des insuffisances qui auraient pu occasionner des problèmes vitaux pour le bébé.

Nous venions de vivre le miracle de la vie et avions été protégés, bébé et moi, de la part de notre Seigneur, sans même le savoir.

J’ai eu la joie d’être de nouveau enceinte deux années après cette belle expérience.

A la suite des risques connus de la première grossesse, les médecins et spécialistes ont entamé un suivi régulier afin d’éviter tous problèmes, pour bébé et moi.

J’ai alors souffert d’hypertension sévère dès le 4ième mois de grossesse, et le bébé rencontrait des difficultés de prise de poids et un retard de croissance in utérin.

Nous avons prié et demandé à Dieu de rester en paix et d’expérimenter une nouvelle fois la grâce de la foi.

L’accouchement a été déclenché 10 jours avant le terme par précautions médicales et nous avons accueilli avec joie notre deuxième enfant, notre fille en pleine santé avec presque 3kg alors que les médecins projetaient à peine la moitié au cours de la dernière échographie.

Notre Père Céleste a conduit les circonstances, nous a porté secours et ne nous a jamais abandonnés.

Enfin en mars 2017, nous avons eu l’immense bonheur d’accueillir notre troisième bébé, miracle de la vie puisque j’ai souffert à nouveau d’hypertension sévère très tôt au cours de la grossesse avec menace d’accouchement prématuré. Notre petit dernier est né trois semaines avant terme, en bonne santé et de poids correct alors que les analyses de sang et les études placentaires ont démontré une défaillance du système d’irrigation et des perturbations des échanges au niveau du cordon ombilical (entrées placentaires obstruées).

Les spécialistes ont alors désiré nous rencontrer après la naissance pour partager avec nous, pour essayer de comprendre et nous ont annoncé que les conceptions et naissances appartiennent au chapitre intitulé en médecine : » le miracle inexpliqué ».

Mais rien de tout cela n’a empêché la transmission de la vie ! Nous avons vécu une magnifique expérience en couple qui a renforcé notre foi en famille.

Nous croyons que Dieu est l’auteur de la vie, ….

Il est le divin médecin capable de guérir encore aujourd’hui !…

Lise R.

Infanticides néonataux : une sage-femme témoigne

Le Conseil de l’Europe a été saisi sur les droits des nouveau-nés survivant à leur avortement via une pétition lancée pétition en novembre 2014 par l’ECLJ[1] (cf. Le coin des experts du 27 novembre 2014 et les synthèses de presse Gènéthique du 17 avril et du 29 avril 2015). L’Assemblée parlementaire se prononcera le 23 juin prochain. Zenit publie à cette occasion le témoignage d’une sage-femme.

“Sage-femme depuis bientôt 9 ans, je peux témoigner que les bébés nés d’avortement tardif (cas des ITG) sans foeticide, c’est-à-dire le plus souvent entre 20 et 24 semaines d’aménorrhée, peuvent naître vivants.

L’équipe médicale est alors souvent mal à l’aise et soit met le bébé dans un plateau dans une pièce à part jusqu’à ce qu’il arrête de montrer des signes de vie, soit demande au gynécologue, anesthésiste ou pédiatre de faire une injection de morphine dans le cordon ce que certains acceptent… ou non.

Pour ma part, j’ai déjà proposé à des couples concernés, si le bébé était vivant à la naissance, de le poser sur le ventre de la dame pour qu’il meure dignement. Deux couples ont accepté.

J’ai récemment décidé de ne plus participer aux IVG ou ITG et d’appliquer ma clause de conscience, ce que je peux faire car je suis titulaire. Je devrai probablement quitter les services concernés, y compris la salle d’accouchement. Les contractuelles qui voudraient appliquer leur clause de conscience sont menacées de licenciement.”

[1] Centre européen pour le droit et la justice
Sources : Zenit (Grégor Puppinck) 11/06/2015

Comment gérer les réactions du père ?

Une grossesse imprévue crée bien souvent un profond malaise au sein du couple.
La réaction du futur père est si importante pour la femme.
Pour les hommes, il faut généralement du temps pour s’habituer à la perspective de devenir papa. Les doutes, la panique, le sentiment de ne pas être prêt, peut-être même de se sentir piégé peuvent être présents.
Au début de la grossesse, il ne voit rien et ne sent rien contrairement à la femme. Et un homme a besoin de signes concrets.
Mais il a neuf mois pour devenir papa. Nombreux sont ceux qui évoluent au cours de la grossesse, qui changent d’avis. Souvent les hommes découvrent leur paternité à travers la femme.
Parfois il faut passer par des moments difficiles, résister aux pressions et accorder ce temps aux hommes.
Le père est complétement impliqué dans la conception du bébé et aussi responsable que la femme. Un bébé se fait à deux.