IVG

L’IVG n’est jamais anodin dans la vie d’une femme et certainement pas un moyen de contraception. Il faut s’informer sur ce qu’est l’avortement pour ne rien regretter.
C’est toujours mieux d’agir avec discernement que dans la précipitation. La technique utilisée dépend du choix de la femme et du terme de la grossesse.
Il existe deux méthodes actuellement :

1. IVG médicamenteuse :

L’avortement médicamenteux consiste en l’administration de deux types de médicaments : La prise du 1er médicament Mifépristone (RU 486) qui interrompt la grossesse. 24h à 36h plus tard la prise du 2ième médicament Misoprostol qui provoque des contractions pour expulser l’embryon.
L’IVG médicamenteuse peut se faire sans hospitalisation jusqu’à la fin de la 7ème semaine, mais nécessite une hospitalisation de la fin de la 7ème à la fin de la 9ème semaine d’aménorrhée.
Demandez à votre gynécologue ce qui se passe dans votre corps si vous prenez les médicaments pour être préparée à ce qui vous attend.

2. IVG chirurgicale :

Aspiration du bébé et/ou curetage de l’utérus sous anesthésie générale ou locale.
L’aspiration souvent combinée avec le curetage se fait entre la 10ème et la fin de la 14ème semaine d’aménorrhée et nécessite une visite de contrôle après 2 à 3 semaines pour s’assurer qu’il n’y a pas de complications.

Une interruption artificielle par IVG d’un cycle biologique conduisant normalement à la naissance peut avoir des conséquences psychologiques importantes. Chaque femme réagit différemment à l’avortement. Il y a même des réactions de regret, culpabilité et détresse beaucoup plus tard après un premier sentiment de libération ou soulagement (voir IVG – et après ?)
Il est important de laisser passer le premier choc émotionnel, ses peurs, ses interrogations et de chercher le soutien et le réconfort de l’écoute. Ne pas rester seule et pouvoir se confier peut être précieux dans ces moment-là.
Après l’IVG souvent le seul droit de la femme est de se taire et ne pas pleurer parce qu’on lui dit que c’est elle qui a voulu l’IVG.